Kati Horna (1912-2000) a débuté sa carrière de photographe à Berlin, puis à Budapest (au sein de l’atelier de Jozsef Pésci), avant de consolider sa formation à Paris. Cosmopolite et avant-gardiste, l’artiste s’impose comme une figure féministe, affirmant sa créativité. Inspirée par le surréalisme, elle aborde le photojournalisme avec un œil nouveau, personnel. C’est au Mexique, sa patrie d’adoption, qu’elle rencontre les auteurs émigrés Remedios Varo, Benjamin Péret, Emerico Chiki Weisz, Edward James ou encore Leonora Carrington et se constitue une nouvelle famille. Au cours de sa carrière, elle réalise des séries fantastiques, prenant la forme de contes visuels et des reportages engagés. Depuis sa disparition, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions à travers le monde (au Palacio de la Merced, en Espagne, au Musée d’art contemporain de Oaxaca au Mexique, ou encore au Jeu de Paume, à Paris).